Thomas Locher et Florent Pohu

5 Boulevard de Trèves, 57070 Metz

10 ans d'expérience en thérapie manuelle appliquée aux troubles fontcionnels musculo-squelettiques et viscéraux

Action de l’ostéopathe sur la maladie de Morton

La maladie de Morton correspond à des douleurs ressenties dans le pied à la station debout en relation avec un épaississement cicatriciel des nerfs cheminant entre les doigts de pied. Il s’agit d’un cercle vicieux mécano biologique ou la compressions provoque l’inflammation et l’inflammation provoque l’épaississement du nerf qui augmente la compression etc…

dans les multiples solutions existantes pour améliorer le tableau clinique (anti-inflammatoires non stér, glace, arrêt de l’activité physique, changement de chaussures) l’action thérapeutique manuelle par mobilisations ou manipulations du pied est peu ou rarement évoquée.

Pourtant une revue de littérature avec méta-analyse publiée en 2019 dans le journal of foot and ankle research évoque, données scientifiques à l’appui, les manipulations et mobilisations comme deuxième axe de traitement possible

L’efficacité des interventions non chirurgicales pour la neuropathie compressive numérique plantaire commune (névrome de Morton): une revue systématique et une méta-analyse

Auteurs : Barry G Matthews 1, Sheree E Hurn 1 2, Michael P Harding 3, Rachel A Henry 4, Robert S Ware 5

Contexte : Le neurinome de Morton (MN) est une neuropathie compressive du nerf digital plantaire commun. Il s’agit d’une neuropathie compressive courante qui provoque souvent une douleur importante qui limite les choix de chaussures et les activités de mise en charge. Cet article vise à examiner les interventions non chirurgicales pour MN, afin d’évaluer la base de données probantes pour la gestion clinique de MN.

Méthodes : Les bases de données biomédicales électroniques (CINAHL, EMBASE, MEDLINE et Cochrane) ont été consultées jusqu’en janvier 2018 pour des études évaluant l’efficacité des interventions non chirurgicales pour le névrome de Morton. Les critères de jugement d’intérêt étaient le taux de réussite du traitement (SR) (binaire) et la douleur mesurés à l’aide d’une échelle visuelle analogique à 100 points (EVA) (continue). Des études avec et sans groupes témoins ont été incluses et leur qualité méthodologique a été évaluée à l’aide de l’indice de qualité Downs and Black. Les résultats des essais contrôlés randomisés (ECR) ont été comparés entre les groupes et les séries de cas ont été comparées avant et après traitement. Les estimations d’effet sont présentées sous forme de rapports de cotes (OR) pour les données binaires ou de différences moyennes (MD) pour les données continues. Des modèles à effets aléatoires ont été utilisés pour regrouper les estimations des effets dans les études où des traitements similaires ont été utilisés. L’hétérogénéité a été évaluée à l’aide de la statistique I 2.

Résultats : Un total de 25 études répondaient aux critères d’inclusion, sept ECR et 18 séries pré / post cas. Huit interventions différentes ont été identifiées, les injections de corticostéroïdes ou sclérosantes étant les plus souvent signalées (sept études chacune). Les résultats d’une méta-analyse de deux ECR ont révélé que l’injection de corticostéroïdes diminuait davantage la douleur que le contrôle sur l’EVA (ADM: -5,3, IC à 95%: -7,5 à – 3,2). D’autres ECR ont rapporté l’efficacité de: manipulation / mobilisation versus contrôle (DM: -15,3, IC 95%: -29,6 à – 1,0); thérapie extracorporelle par ondes de choc versus contrôle (DM: -5,9, IC 95%: -21,9 à 10,1). Le succès du traitement a été évalué pour la thérapie par ondes de choc extracorporelles par rapport au contrôle (OR: 0,3, IC à 95%: 0,0 à 7,1); et injection de corticostéroïdes vs chaussures / rembourrage (OR: 6,0, IC à 95%: 1,9 à 19,2). Les injections sclérosantes et de Botox, l’ablation par radiofréquence et la cryoneurolyse ont été étudiées par des études de séries de cas, mais elles étaient de qualité méthodologique limitée.

Conclusions : Les injections de corticostéroïdes et la manipulation / mobilisation sont les deux interventions avec les preuves les plus solides pour la réduction de la douleur, mais aucune preuve de haute qualité pour une intervention de référence n’a été trouvée. Bien que la base de preuves augmente, d’autres essais cliniques de haute qualité sont nécessaires.

Ces données en main, vous pouvez discuter de ces solutions avec votre médecin et envisager la piste des manipulations ou mobilisations articulaires avec un ostéopathe.


Consulter un ostéopathe pour une entorse de cheville?

De nombreux patients consultent des ostéopathes pour des douleurs ou gènes liées à une entorse latérale de cheville récente ou ancienne.

l’ostéopathe effectue alors un traitement à base de mobilisations et de manipulations des os de la chevilles et du pied. Disposons nous de preuves scientifiques récentes qui confirmes ces résultats cliniques empiriques?

La réponse est donnée par une revue systématique de littérature publiée en 2014 dans le british journal of sport medecine ;

L’efficacité de la mobilisation / manipulation articulaire manuelle dans le traitement des entorses latérales de la cheville: un examen systématique

Auteurs :Janice K Loudon 1, Michael P Reiman, Jonathan Sylvain

Contexte : Les entorses latérales de la cheville sont courantes et peuvent avoir des conséquences néfastes pour l’athlète. La mobilisation / manipulation conjointe peut limiter ces résultats.

Objectif : Résumer systématiquement l’efficacité des techniques articulaires manuelles dans le traitement des entorses latérales de la cheville.

Méthodes : Cet examen a utilisé les éléments de rapport préférés pour les lignes directrices concernant les examens systématiques et les méta-analyses. Une recherche documentaire assistée par ordinateur de MEDLINE, CINHAL, EMBASE, OVID et Physiotherapy Evidence Database (PEDro) (janvier 1966 à mars 2013) a été utilisée avec les mots clés suivants seuls et en combinaison « cheville  », » entorse  », »blessures  », « latérale », « thérapie manuelle » et « mobilisation articulaire ». La qualité méthodologique des études individuelles a été évaluée à l’aide de l’échelle PEDro.

Résultats : Après la sélection des titres, des résumés et des articles complets, huit articles ont été conservés pour examen. Trois articles ont obtenu un score de 10 sur 11 points au total; l’un a obtenu un score de 9; deux articles ont marqué 8; un article a obtenu un 7 et l’article restant a obtenu un 5. Trois articles ont examiné les techniques articulaires pour les entorses aiguës et le reste a examiné les entorses subaiguës / chroniques de la cheville. Les critères de jugement inclus étaient le niveau de douleur, l’amplitude des mouvements de la cheville, l’enflure, le score fonctionnel, la stabilométrie et les paramètres de démarche. La majorité des articles ont évalué ces mesures de résultats immédiatement après le traitement. Aucun effet néfaste des techniques articulaires n’a été révélé dans aucune des études examinées.

Conclusions : Pour les entorses aiguës de la cheville, la mobilisation articulaire manuelle a diminué la douleur et augmenté l’amplitude de mouvement de la dorsiflexion. Pour le traitement des entorses latérales subaiguës / chroniques de la cheville, ces techniques ont amélioré l’amplitude des mouvements de la cheville, diminué la douleur et amélioré la fonction.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23980032/?from_term=efficacy+manipulation&from_filter=pubt.meta-analysis&from_filter=pubt.review&from_filter=pubt.systematicreviews&from_pos=1

sécurisation du cabinet d’ostéopathie covid-19

Pour assurer à nos patients une sécurité sanitaire maximale jusqu’à disparition du phénomène épidémique du coronavirus, nous avons décidé de réorganiser notre cabinet d’ostéopathie du 5 Boulevard de trêves à Metz autour de toutes les recommandations officielles :

La porte d’entrée sera désinfectée puis maintenue ouverte pour en éviter la manipulation. du gel hydro-alcoolique sera disponible immédiatement à l’entrée

Vous disposerez de matériel de stérilisation dans la salle d’attente.

Vous déposerez vos chaussures sur un emplacement dédié qui sera systématiquement désinfecté.

vous accrocherez manteau ou veste sur des patères systématiquement désinfectées.

vous déposerez vos vêtements dans un bac préalablement désinfecté.

un marquage au sol vous guidera dans un espace sécurisé car préalablement désinfecté entre chaque patients.

Il n’y aura pas d’entretien au bureau, toute la consultation se déroulera autour de la table de pratique qui sera systématiquement désinfectée.

Deux purificateurs d’air et un ventilateur assureront un brassage de l’air autour de la table de soin pour limiter la stagnation de l’air.

l’accès aux toilettes sera possible, à condition d’utiliser le matériel de désinfection avant d’utiliser les sanitaires (désinfecter la poignée de porte et la cuvette à l’aide des lingettes à disposition) si vous ne trouvez pas le matériel, n’hésitez pas à le réclamer à l’ostéopathe présent.

Ostéopathie et sécurité du patient

l’ostéopathie, est-ce dangereux ?

cette question a surement déjà traversé l’esprit de bon nombre de patients ayant pris un premier rendez-vous avec un ostéopathe. la réponse est clairement non.

Les ostéopathes utilisent les manipulations, mobilisations et technique musculaires ou viscérales pour avoir un effet antalgique sur les troubles fonctionnels et éviter ainsi la prise médicamenteuse qui peut présenter un risque pour la santé.

Les manipulations, action brèves, précises et indolores sur les articulations peuvent inquiéter sans raison et a contrario être banalisées et prises trop à la légère.

Bien que très sûres statistiquement, elles peuvent conduire, dans des cas extrêmement rares, si elles sont trop violentes au niveau du rachis cervical, à des accidents vasculaires dont les conséquences peuvent être graves sur la santé. Vous pouvez alors demander à votre ostéopathe de n’effectuer que des manipulations et mobilisations très douces sur votre rachis cervical. il peut arriver qu’il y ait un craquement articulaire, mais en aucun cas le geste ne doit être brutal.

pour vous éclairer, une revue de littérature publiée en 2017 très complète reprend toutes les données scientifiques actuelles sur la sinistralité des manipulations vertébrales

Le risque associé à la manipulation vertébrale: une revue des revues de littérature

Auteurs : Sabrina Mai Nielsen 1, Simon Tarp 1, Robin Christensen 1, Henning Bliddal 2, Louise Klokker 1, Marius Henriksen

Contexte : Les manipulations de la colonne vertébrale est un traitement manuel largement utilisé, et de nombreuses revues de littérature existent avec des conclusions contradictoires sur sa sécurité. Nous avons effectué un rapport des revues de littératures pour élucider et quantifier le risque d’événements indésirables graves (EIG) associés auxmanipulations vertébrales.

Méthodes : Nous avons effectué des recherches dans cinq bases de données électroniques du début au 8 décembre 2015. Nous avons inclus des analyses sur tout type d’études, de patients et de technique manipulations vertébrales. Notre principal résultat était les EIG. La qualité des revues inclus a été évaluée à l’aide d’un outil de mesure pour évaluer les revues systématiques (AMSTAR). Comme les données étaient insuffisantes pour calculer les taux d’incidence des événements indésirables graves, nous avons utilisé une approche alternative;

les conclusions concernant l’innocuité des SMT ont été extraites pour chaque revue et l’opinion communiquée a été jugée par deux examinateurs indépendamment comme étant sûre, nocive ou neutre / peu claire. Les ratios de risque (RR) d’une étude indiquant que les SMT sont sûres et répondent aux exigences pour chaque élément AMSTAR ont été calculés.

Résultats : Nous avons identifié 283 revues éligibles, mais seulement 118 ont fourni des données pour la synthèse. Les événements indésirables (EI) les plus fréquemment décrits ont été les accidents vasculaires cérébraux, les céphalées et la dissection de l’artère vertébrale. Cinquante-quatre évaluations (46%) ont indiqué que les SMT sonte sûres, 15 (13%) ont déclaré que les SMT sont nocives et 49 avis (42%) étaient neutres ou peu claires. Treize revues ont rapporté des estimations d’incidence des EIG, variant approximativement de 1 sur 20 000 à 1 sur 250 000 000 de manipulations. Une faible qualité méthodologique était présente, avec une médiane de 4 des 11 items AMSTAR rencontrés (intervalle interquartile, 3 à 6). Les examens répondant aux exigences pour chacun des articles AMSTAR (c’est-à-dire une bonne validité interne) avaient plus de chances d’exprimer que manipulations vertébrales sont sûres.

Conclusions : Il n’est actuellement pas possible de fournir une conclusion générale sur la sécurité des manipulations cervicales; cependant, les types d’événements indésirables graves signalés peuvent en effet être significatifs, confirmant la présence d’un certain risque. Des recherches de haute qualité et des rapports cohérents sur les événements indésirables et les événements indésirables graves sont nécessaires.

Parlez-en à votre ostéopathe.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5366149/pdf/13643_2017_Article_458.pdf

efficacité de l’ostéopathe sur les douleurs de l’aponévrose plantaire

L’aponévrosite plantaire est un motif de consultation assez fréquent chez l’ostéopathe. Quand elle s’installe, rien ne semble pouvoir calmer cette inflammation douloureuse de l’aponévrose plantaire

L’Evidence-Based-Practice impose à l »ostéopathe et au patient de se tenir à jour sur les preuves scientifiques disponibles quand à l’efficacité des manipulations et mobilisation articulaires sur les douleurs fonctionnelles avec ou sans inflammation de l’aponévrose plantaire. quelles sont les donnée disponibles justifiant le traitement manuel?

la revue de littérature récente publiée en 2018 dans le journal of manual and manipulative therapy apport des éléments pour la stratégie de traitement.

La thérapie manuelle améliore-t-elle la douleur et la fonction chez les patients atteints de fasciite plantaire? Une revue systématique

Auteurs : John J Fraser 1 2, Revay Corbett 1, Chris Donner 3, Jay Hertel

Objectif : Évaluer si la thérapie manuelle dans le traitement des patients atteints dd’aponévrosite plantaire améliore la douleur et est plus efficace que les autres interventions.

Méthodes : Une revue systématique de tous les essais contrôlés randomisés (ECR) étudiant les effets de la thérapie manuelle dans le traitement des patients humains atteints d’aponévrosite plantaire et de douleur au talon publiée en anglais sur les bases de données PubMed, CINAHL, Cochrane et Web of Science a été réalisée . La qualité de la recherche a été évaluée à l’aide de l’échelle PEDro. Les tailles d’effet d (ES) de Cohen et les intervalles de confiance (IC) à 95% associés ont été calculés entre les groupes de traitement.

Résultats : Sept essais cliniques randomisés ont été sélectionnés qui utilisaient la thérapie manuelle comme variable indépendante principale et la douleur et la fonction comme variables dépendantes. L’inclusion de la thérapie manuelle dans le traitement a entraîné une plus grande amélioration de la fonction (6 des 7 études, IC qui n’a pas traversé zéro dans 14 des 25 variables, ES = 0,5-21,5) et de l’algométrie (3 des 3 études, IC qui n’a pas traversé zéro dans 9 de 10 variables, ES = 0,7-3,0) de 4 semaines à 6 mois par rapport aux interventions telles que l’étirement, le renforcement ou les modalités. Bien que la douleur se soit améliorée avec l’inclusion de la thérapie manuelle, les calculs ES ont favorisé la thérapie manuelle dans seulement 2 des 6 études (3 sur 13 variables) et étaient par ailleurs équivalents en efficacité aux interventions de comparaison.

Discussion : La thérapie manuelle est clairement associée à une amélioration de la fonction et peut être associée à une réduction de la douleur chez les patients souffrants d’aponévrosite plantaire. Il est recommandé aux cliniciens d’envisager l’utilisation de techniques de mobilisation des articulations et des tissus mous conjointement avec des étirements et des renforcements lors du traitement des patients atteints de d’aponévrosite plantaire

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29686479/?from_term=manipulation+plantar+fasciitis&from_filter=pubt.meta-analysis&from_filter=pubt.review&from_filter=pubt.systematicreviews&from_pos=3

efficacité de l’ostéopathe sur les maux de tête

l’ostéopathe est aujourd’hui l’expert incontournable des manipulations et mobilisations du rachis en cas de douleurs et troubles fonctionnels du corps humain.

Mobilisation et manipulation de la colonne cervicale chez les patients souffrant de céphalées cervicogènes : des preuves scientifiques?

Jodan D Garcia 1, Stephen Arnold 1, Kylie Tetley 1, Kiel Voight 1, Rachael Anne Frank

La mobilisation et la manipulation cervicales sont fréquemment utilisées pour traiter les patients diagnostiqués avec des céphalées cervicogènes; cependant, il existe des preuves contradictoires sur l’efficacité de ces techniques de thérapie manuelle.

Le but de cette revue est d’étudier les effets de la mobilisation et de la manipulation cervicale sur l’intensité de la douleur et la fréquence des maux de tête, par rapport aux interventions de physiothérapie traditionnelles chez les patients diagnostiqués avec des céphalées cervicogènes.

Au total, 66 études pertinentes ont été initialement identifiées grâce à une revue de la littérature, et les 25 articles les plus appropriés ont été entièrement évalués via une revue minutieuse du texte. En fin de compte, 10 études répondaient aux critères d’inclusion:

(1) essai contrôlé randomisé ouvert; l’étude contenait au moins deux groupes distincts de sujets qui ont été assignés au hasard soit à une mobilisation ou une manipulation du rachis cervical, soit à un groupe qui a servi de comparaison;

(2) les sujets doivent avoir reçu un diagnostic de CEH;

(3) le groupe de traitement a reçu une mobilisation vertébrale ou une manipulation vertébrale, tandis que le groupe témoin a reçu une autre intervention de physiothérapie ou un contrôle placebo;

(4) l’étude a inclus la douleur et la fréquence des maux de tête comme mesure des résultats.

7 des 10 études avaient des résultats statistiquement significatifs selon lesquels les sujets qui ont reçu des interventions de mobilisation ou de manipulation ont connu de meilleurs résultats ou ont rapporté moins de symptômes que les sujets témoins. Ces résultats suggèrent que la mobilisation ou la manipulation de la colonne cervicale peut être bénéfique pour les personnes qui souffrent de céphalées cervicogènes, bien que l’hétérogénéité des études rend difficile la généralisation des résultats.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4800981/pdf/fneur-07-00040.pdf

coronavirus-synth

Ostéopathie et COVID19

A contre-coeur, vos ostéopathes du 5 boulevard de Trêves à Metz ont pris la décision éthique de fermer leurs cabinet à partir du 15 Mars, date à laquelle nous avons décidé de répondre à la détresse du personnel hospitalier en Moselle. Il était alors urgent de stopper net, vu la quantité de contact et l’absence de matériel de protection, toute possibilité de contamination au sein de nos cabinet, surtout pour des douleurs ne représentant pas un danger vital pour les patients.

La vague de contamination ayant baissée, et la pression étant moins forte sur le système de santé, aiguillés par le ministère et nos organisations représentatives, notre activité ne peux reprendre, et ce jusqu’à nouvel ordre, que sous certaines conditions sanitaires non négociables :

Ces conditions sont disponibles sous forme de recommandations par nos organisations représentatives que vous pouvez contacter pour toute question. Nous avons voulu vous les résumer ici;

Vos ostéopathes s’engagent pour votre sécurité à :

  • Nettoyer et désinfecter toutes les surfaces avec lesquelles vous êtes susceptibles d’entrer en contact entre chaque séance (sol, poignées de porte, table de pratique, porte mentaux, bureau).
  • S’équiper d’une tenue entièrement propre pour chaque séance (blouse propre ou sur-blouse, masque (minimum tissu grand publique et FFP2 en fonction de la possibilité d’approvisionnement), couvre-tête ou charlotte, lunettes ou visière de protection.
  • Répondre systématiquement à toute demande préalable d’information concernant le risque sanitaire.
  • Vous fournir une facture par mail pour éviter tout échange superflu de documents potentiellement contaminants.

Vous avez aussi une responsabilité vis à vis de la crise en tant que patient en :

  • Prenant une douche et des vêtements propres juste avant de vous rendre au cabinet.
  • Respecter les consignes de distanciation sociale en vous rendant au cabinet d’ostéopathie.
  • Ne pas entrer dans la salle d’attente si vous ne pouvez pas respecter ces règles de distanciation.
  • Vous équipant d’une tenue de consultation propre à enfiler au moment de la séance (pyjama, legging, tee-shirt manche longue) pour éviter un contact direct avec votre ostéopathe.
  • Respectant les gestes barrière dictées par le gouvernement avant pendant et après la séance
  • envisageant un moyen de paiement dématérialisé ou prérempli

N’hésiter pas à nous appeler pour toute question,

Vos ostéopathes

Lombalgie et irradiations

La lordose lombaire est une zone flexible de la colonne vertébrale qui permet de maintenir l’équilibre du tronc par rapport au bassin. Les vertèbres de cette zone sont les plus bas situées et supportent le poids de toute la masse sus-jacente. Elle sont par conséquent une source très fréquente de souffrance vertébrale.

Des douleurs d’origine mécanique de cette zone lombaire s’accompagnent assez souvent d’irradiations douloureuses dans les jambes. Il peut s’agir de tiraillements bénins, de sensations de brûlure ou de coups d’électricité. Parfois ces irradiations vont jusqu’à la perte de sensibilité et/ou de force musculaire dans une jambe. Il s’agit alors d’une agression mécanique d’un nerf rachidien lombaire appelée « sciatique » ou « cruralgie ».

Un ostéopathe peut vous soulager par des manipulations et des conseils de posture et d’étirement adapté à vos douleurs et à votre morphologie, évitant ainsi la prise trop importante de médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires

Thomas Locher, Ostéopathe D.O

Cervicalgie et irradiation

Un enraidissement musculaire de la colonne cervicale peut se traduire, comme pour la zone lombaire, par des manifestations cliniques variées.

Il peut s’agir d’une simple cervicalgie, pour laquelle les douleurs restent situées en arrière du cou, mais ces douleurs peuvent toutefois se propager aux alentours et engendrer :

  • des tiraillements et douleurs musculaires entre les omoplates ;
  • un enraidissement des trapèzes et un tiraillement sur les épaules ;
  • une diffusion de douleur dans les bras et parfois jusqu’aux mains ;
  • des tensions dans la zone occipitale et parfois même jusqu’en avant du crâne.

Il arrive qu’une racine nerveuse cervicale soit mécaniquement agressée par une vertèbre remaniée ou un disque déstructuré. La douleur ressentie dans les bras s’accompagne alors d’une perte de sensibilité (fourmillements, paresthésies) et/ou d’une perte de force (difficulté à serrer la main, à lever le bras). Il s’agit alors d’une névralgie cervico-brachiale.

La plupart du temps, cette névralgie évolue en crise et finit par disparaître, pensant la phase hyperalgique, vous pouvez faire appel à un ostéopathe pour vous soulager et éviter la prise d’anti-inflammatoires. Il est déconseillé de faire craquer directement les cervicales dans ce cas, demandez alors à votre ostéopathe des manipulations du rachis dorsal et des mobilisations douces du rachis cervical pour ne courir aucun risque d’aggravation.

Si la névralgie s’aggrave en paralysie, une opérations chirurgicale est nécessaire pour éviter les séquelles sur votre système nerveux

Thomas Locher, Ostéopathe D.O.

Les 10 critères du bon ostéopathe

Il est difficile de définir la qualité d’un praticien de santé en général. La question devient primordiale lorsqu’il s’agit de confier vos articulations à un ostéopathe. Pour définir un ostéopathe comme « bon » de manière objective, vous pouvez vous fier aux indices suivants :

Un bon ostéopathe :

  • Définit clairement son champ d’action, connaît ses limites, les pathologies pour lesquelles il est efficace en général, les pathologies qu’il ne doit ou ne peut pas prendre en charge ;
  • Procède à une analyse rigoureuse des antécédents médicaux (opérations chirurgicales, traumatismes anciens, pathologies chroniques…) ;
  • Se méfie d’un contexte traumatique, infectieux ou inflammatoire (choc récent, douleurs nocturnes inflammatoires, fièvre…) et demande, en cas de doute, des analyses complémentaires avant toute manipulation ;
  • Procède à un examen visuel statique et dynamique, c’est à dire qu’il observe votre posture et vos mouvements, en utilisant une référence visuelle (fil à plomb) ;
  • Teste la raideur et la douleur des systèmes articulaires dont il soupçonne le dysfonctionnement ;
  • Manipule les articulations de manière précise, puissante, mais indolore ;
  • Ne force pas une manipulation quand la mise en position est douloureuse ;
  • Donne des conseils sur la posture au travail et propose des exercices adaptés pour éviter au maximum les récidives ;
  • Oriente ses patients vers un professionnel le plus à même de prendre le relais en cas d’inefficacité des manipulations.

Demandez-vous si ces critères ont bien été respectés après votre première visite chez un praticien !

Thomas Locher, Ostéopathe D.O